Optez pour le commerce électronique ! C’est du moins le conseil que de nombreux détaillants reçoivent en ces temps difficiles. Mais… quels modes de paiement proposer ? Et avec quel partenaire collaborer ? Dans cet article, nous vous fournissons des informations utiles à propos des défis qu’implique l’utilisation des divers systèmes de paiement, qu’il s’agisse de transactions physiques ou virtuelles.
Lorsque vous faites vos achats en ligne, vous disposez souvent d’un large éventail de moyens de paiement, davantage que dans un commerce physique. C’est pratique, mais lorsque vous devez proposer ces moyens de paiement à la clientèle, c’est une autre paire de manches. En tant que commerçant, il est préférable de faire appel aux modes de paiement les plus courants par pays.
Il n’existe pas vraiment de solution standard
Il existe de nombreuses formes de paiement. Bien que certaines soient considérées comme des standards (au niveau international : Maestro/Visa/Mastercard; au niveau national : Bancontact), il en existe bien d’autres. Il n’y a donc pas de système uniforme. De plus, chaque mode de paiement compte de multiples partenaires. Chacun d’eux a ses propres systèmes de fonctionnement sous-jacents, qui ne sont naturellement pas compatibles les uns avec les autres, et d’autant moins au-delà de nos frontières. Par ailleurs, il y a régulièrement des acquisitions d’entreprises dans ce secteur, ce petit monde est ainsi en perpétuelle évolution.
Le défi consiste surtout à intégrer ces paramètres dans ses propres systèmes. Il s’agit toujours d’un travail sur mesure, qui doit être revu dès qu’un changement y est apporté. Plus vous serez présent dans un nombre important de pays, plus vous aurez de plateformes de paiement et plus il vous sera difficile d’en faire correspondre tous les systèmes.
Faut-il proposer plus ou moins de formes de paiement?
Les coûts de transaction sont inversement proportionnels au volume de transactions d’une plateforme de paiement spécifique. Ils diminuent donc lorsque le volume de transactions augmente. En regroupant les flux de paiements physiques et virtuels, vous facilitez le traitement de toutes vos transactions. D’autre part, le client aime avoir le choix. Si vous parvenez à faire payer davantage de consommateurs selon le mode de paiement de leur choix, le volume de transactions par plateforme diminuera mais vous augmenterez vos ventes. Le message est qu’il faut parvenir à trouver le juste milieu.
Un aperçu des modes de paiement
Les espèces
Le cash reste un moyen de paiement cher mais important. En effet, le fournisseur qui reçoit le cash a d’importants coûts logistiques. Dans le cadre de la crise du coronavirus, nous avons observé une baisse des paiements en espèces et une progression des paiements par carte, plus particulièrement les paiements « sans contact ». Avec l’augmentation de la limite de €25 à €50 pour ces derniers, ce mode de règlement a augmenté.
Dès que les mesures de confinement ont été assouplies, le nombre de paiements « sans contact » a régressé et ceux effectués avec un code ont gagné en volume. La question ici est aussi de savoir comment évoluera la limite des €50 pour les paiements « sans contact ».
La carte de crédit
L’idée est claire. Mastercard et Visa détiennent ensemble l’essentiel du marché. Leurs concurrents se partagent les miettes résiduelles. Cela n’implique pas nécessairement que les coûts soient identiques lorsque vous passez la frontière ; ils peuvent réellement diverger. Les systèmes sous-jacents sont pourtant les mêmes dans les différents pays, bien qu’il y ait des différences entre Visa et Mastercard.
Le ‘portefeuille online’, ou plateforme de paiement
Paypal est un exemple de portefeuille en ligne, détenu par un acteur mondial de l’e-commerce. Ce dernier a adopté une approche intelligente afin d’accroître la part de marché de Paypal. La société a repris un certain nombre de grands sites de commerce électronique (c’est-à-dire des sites de ventes) et y a ensuite implémenté Paypal en tant que plateforme de paiement. C’est grâce à cela que Paypal est devenu un acteur mondial. Plusieurs grands acteurs développent actuellement leurs propres systèmes de paiement. C’est le cas d’Apple Pay et de Google Pay, qui auront toutefois des difficultés à détrôner Paypal.
Les cartes de débit
Depuis des années, Bancontact/Payconiq est l’entreprise qui représente la norme en matière de paiements par carte de débit. Maestro est détenu par Mastercard et est également considéré comme un mode de paiement standard par carte de débit. Tous deux fonctionnent via des systèmes et des réseaux distincts.
En particulier pour les paiements effectués à l’étranger (par les Belges à l’étranger ou par les étrangers en Belgique), une tarification différente peut parfois être appliquée.
Les utilisateurs, mais aussi les entreprises, considèrent souvent à tort ces deux systèmes comme un seul et unique, alors qu’ils sont distincts, comme c’est le cas par exemple entre Visa et MasterCard.
Bancontact (qui dépend des banques belges) et Maestro (de Mastercard) collaborent avec de nombreux partenaires, disposant chacun de leur propre plateforme. Aux Pays-Bas vient s’ajouter iDeal, qui y est omniprésent en tant que mode de paiement. Il existe donc un éventail de systèmes sous-jacents distincts, que ce soit au niveau domestique ou à l’étranger.
Les applications mobiles, dont les applications bancaires et les Payconiqs de ce monde
Les applications bancaires mobiles s’inscrivent dans le prolongement des services bancaires en ligne afin de faciliter les transactions via smartphone. Par ailleurs, il y a une série d’applications qui relèvent de la catégorie peer-to-peer (P2P). Il s’agit de solutions qui vous permettent de régler directement les paiements entre un fournisseur et un client ou entre deux particuliers, sans l’intervention d’une banque. C’est aujourd’hui l’un des marchés qui connaît la plus forte croissance et qui compte de grands noms tels que Paypal, Google Pay et Apple Pay, ainsi que d’autres acteurs locaux tels que Payconiq. Les plus jeunes utilisent volontiers ces nouveaux modes de paiement.
Une nouvelle technologie qui a profité de la crise liée au coronavirus est la sécurisation des paiements par la voix ou par irisscan. Elle fera certainement encore parler d’elle dans le futur.
Quelle que soit votre situation, Expense Reduction Analysts peut vous aider à réaliser le meilleur choix du terminal de paiement, de l’acquéreur (l’institution financière qui assure l’acheminement de l’argent du client vers votre compte) et du prestataire de services de paiement (le système global qui offre l’ensemble des différents moyens de paiement à vos clients via un seul canal).